Correspondance de Mme de Graffigny

Volume 12: 20 juin 1751–18 août 1752, Lettres 1723–1906

Author: Mme de Graffigny

Volume: 12

Series: Correspondance de Mme de Graffigny Correspondences

Volume Editors: Lawrence Kerslake, Julie Cabri

Publication Date: 2008

Pages: 556

ISBN: 978-0-7294-0808-0

Price: £105


About

Ces nouvelles lettres nous présentent Mme de Graffigny au faîte de sa gloire littéraire, succès qui l’encourage non seulement à entreprendre de nouvelles pièces mais aussi à composer un discours pour le prix d’éloquence de l’Académie française, concours dont elle sort deuxième.
Ses relations à cette époque sont nombreuses et variées. Elle fait la connaissance de Jean-Jacques Rousseau, qui accepte pendant un temps de l’aider avec un de ses projets littéraires. Elle devient l’amie et confidente d’une Anglaise (jamais nommée) amenée à Paris par son mari en compagnie d’une maîtresse enceinte. Mme de Graffigny rapporte et commente divers ouvrages et événements, toujours d’après son point de vue particulier : la traduction de Clarissa par Prévost, le brouhaha au sujet de la thèse de l’abbé de Prades, le décès de la fille du roi, Madame Henriette, ou l’accueil de la nouvelle tragédie de Voltaire, Rome sauvée.
Dans la deuxième partie du volume, Devaux subit une lourde déconvenue, sa candidature à l’Académie de Nancy est refusée, et prend en mauvaise part les conseils que Mme de Graffigny ne lui épargne pas; il en résulte entre les deux amis une mésentente dont les conséquences ne s’effaceront jamais tout à fait.
Collaborateurs: Dorothy P. Arthur, M.-P. Ducretet-Powell, E. Showalter,
D.W. Smith

Reviews

The Times Literary Supplement

These beautifully produced texts have been edited in the impeccable way that one has come to associate with the Voltaire Foundation.

Journal for Eighteenth-Century Studies

Thanks to the rich annotation provided by the editors, [the correspondence is] an extraordinary mine of information on the period and can be consulted with profit by historians, not least by book historians and those interested in the history of the theatre. […] This is a remarkable achievement in terms both of organisation and of the sustained excellence in the quality of the editing. No academic library should be without a copy of this fascinating correspondence, which is an essential document for anyone with an interest in eighteenth-century studies.

Eighteenth-century Studies

Overall, the value of the Correspondance is at least threefold. First, Graffigny documents the everyday activities of eighteenth-century Paris among an elite group of literary authors, nobility, theatergoers, and socialites. That aspect also includes precious glimpses into household management for a woman of the petite noblesse: the decor, the servants, the visitors, meals, clothing, and even the functioning of the postal service. Second, Graffigny provides a first-person eyewitness account of significant historical events of her era. Third, the letters are quite simply a pleasure to read. The author’s candor, her at times acid assessment of other people and their actions, her sense of humor, and her insights about human behavior and the ways of society give today’s reader the impression of having befriended a delightful interlocutor from another world. Graffigny is a gifted chronicler of the daily conversations, joys, and concerns that make up a life. […] The Correspondance is an extraordinary piece of history, a superb work of scholarship, and a resource of the highest value. The complete collection will be a great asset to any library; readers are urged to recommend its acquisition.

University of Toronto Quarterly

Nous ne saurions trop insister sur la qualité de l’appareil critique, dont l’abondance des annotations témoigne d’une pratique courante qui consistait à affubler les membres de la République des Lettres de surnoms obscurs servant à tromper censeurs ou espions qui auraient pu intercepter le courrier. En somme, tant par l’esprit que par le style, les lettres de Mme de Graffigny séduisent à tel point que les chercheurs seront peut-être amenés à reconsidérer cette Correspondance comme le succès le plus éclatant de l’œuvre de Mme de Graffigny – outrepassant même les Lettres d’une Péruvienne et Cénie – formant ainsi, pour le siècle des Lumières, le pendant ‘au féminin’ de l’immense correspondance de Voltaire ou de Rousseau.

Voltaire Foundation

We use cookies to help give you the best experience on our website. By continuing without changing your cookie settings, we assume you agree to this. Please read our cookie policy to find out more. more information

The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.

Close